Focus sur le papier japonais Awagami Murakumo

La photographie est plurielle, elle ne se limite plus à des tirages classiques sur papier cartoline. L'avènement du numérique a permis un développement de techniques et de rendus pour emmener la photographie bien au-delà de l’image, avec des jeux de textures, de matières et de profondeur. Face à une gamme de supports papier de plus en plus large, ce n’est plus l’image qui choisit le papier, mais le support qui choisit son image. Aujourd’hui, nous allons vous présenter le papier de fabrication japonaise Awagami : le Murakamo.
 
Les papiers japonais Awagami vous offrent des formes d’expression alternatives aux papiers ordinaires ou beaux-arts lors de vos impressions jet d’encre pigmentaire en couleur ou en noir et blanc. Leurs spécificités sont telles qu’il convient de les choisir avec soin, en fonction du format mais aussi de l’image en elle-même.
Dans cette gamme, nous retrouvons le Murakamo, qui est un papier “washi”, fabriqué dans la plus pure tradition des papiers japonais, à partir de fibres de mûrier, le kôzo. Sa composition est à 90% de fibre naturelle et à 10% de cellulose. Malgré sa résistance, le Murakamo est un papier très fin et léger de 42g/m2, il offre ainsi une transparence particulièrement intéressante en photographie, laissant apparaître sa texture organique. C’est cette texture légèrement fibreuse qui fait de ce papier un véritable atout et offre une singularité à vos tirages.
 
A gauche : Awagami Murakumo blanc 42g | A droite : Awagami Murakumo Natural 42g
 
Il se décline en deux teintes, le Murakamo naturel et le Murakamo blanc. Tandis que le premier offre un aspect brut et une chaleur au tirage grâce à sa couleur naturelle, le second apportera une subtilité et une élégance à travers un rendu satiné.
 
À noter que la fabrication de ces papiers œuvre au respect de l’environnement. Le mûrier est une ressource végétale cinq fois plus renouvelable que le bois, habituellement utilisé dans la conception du papier. De plus, la récolte de l’écorce enveloppant les branches du mûrier est réalisée chaque année, ne détruisant ainsi pas la plante
 
 
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