Les coulisses du laboratoire : Le parcours d’un tirage PictoOnline 1/8
Introduction : 1/8

Vous ne vous êtes jamais demandé ce qui se passait une fois que votre commande a été finalisée jusqu’à la réception de votre tirage ? Nous vous révélons les coulisses du laboratoire en compagnie de Jean-Olivier Guiblin, Responsable du service tirage à Picto Bastille, pour suivre le parcours d’un tirage PictoOnline : de la réception de votre commande à son expédition ! Nous vous proposerons, en différentes étapes, de suivre un parcours type en fonction de nos différentes prestations.
 
Avant toutes choses, nous souhaitons vous présenter le travail réalisé au quotidien au sein du laboratoire pour assurer au mieux la qualité et la rapidité de notre service. Le quotidien de toute une équipe à votre service.
 
La plateforme PictoOnline vous propose trois prestations de tirage qualité photo: le tirage argentique sur Lambda en moyen et grand format qui se décline en couleur et en véritable noir et blanc, le petit format chromogène réalisé sur Frontier et l’impression jet d’encre pigmentaire sur nos machines Epson ou l’impression Piezo Charbon. Toutes les machines utilisées pour le service Picto Online sont celles utilisées pour la partie art graphique de notre laboratoire. Il est important de préciser qu’il s’agit de la même technologie et par conséquent vous obtiendrez la même qualité. Le prix n’est cependant pas le même, car sur la plateforme Online, c’est le client qui est le tireur.
 
Assurer une régularité constante des machines (imageurs et développeuses)
 
Pour la partie chimie chromogène ou N&B, un entretien machine est effectué tous les lundis matins, avec la préparation des bains de régénération. Un système de régulation de température et de régénération automatique des bains permet de garder une chimie qualitative pour chacun des développements.
 
 
Pour obtenir des résultats de tirages les plus parfaits possibles, les imageurs Durst Lambda et Fuji Frontier sont suivis avec des gammes de linéarisation. Une gamme est réalisée chaque matin et à chaque nouveau papier ou nouvelle émulsion. Cette dernière est imprimée avec certaines valeurs de densité en Jaune, Magenta, Cyan qui sont lues avec un densitomètre. Si le test est bon, la production peut être lancée. Si ce n’est pas le cas, la machine va corriger les valeurs pour obtenir des courbes CMJ et des valeurs Dmax adéquats en fonction du support.
 
Dans la journée, des gammes sont également lancées en cours de production. Malgré la régénération automatique des bains, il est primordial de faire des vérifications régulières. Le but est d’obtenir le moins de variations possible au cours de la journée.
 
Pour le développement couleur est ajouté un test de sensitométrie qui permet de vérifier l’état de la chimie indépendamment des imageurs. Il s’agit d’une feuille de papier photo argentique pré-insolée avec des valeurs de densité : la Dmax (le noir), la HD, la LD et la Dmin (le blanc). Ce document est une référence réalisée en comparaison à une gamme étalon de chez Kodak, livré avec des facteurs correctifs. Ce sensito est lancé en machine afin de pouvoir mesurer en CMJ les différentes valeur de densité. Suivant l’évolution des courbes (monitoring), l’opérateur peut être amené à ajuster la régénération de la chimie chromogène.
 
La linéarisation et le monitoring permettent de maintenir le rendu de valeur obtenu lors du calibrage et de la caractérisation de chaque support (profil ICC).
 
Ces contrôles sont la base primordiale pour travailler correctement en argentique. Le laboratoire arrive ainsi à obtenir une régularité dans les règles de l’Art: si vous faite une commande un jour et que vous en lancez une autre plusieurs jours après, vous obtiendrez toujours le même résultat.
 
 
 
Photos : © Marine Ferrante